Fin d'une ère

Le 15 juillet, une ère a pris fin. Une ère où les enfants que nous étions attendaient avec impatience chaque année que la magie opère et qu’elle apporte avec elle son lot de chaleur qui nous couvait jusqu’à l’année suivante. Une ère qui, transcendant les limites de l’espace et du langage, unissait les hommes et leur permettait de rêver, chacun à leur manière mais dans une symbiose parfaite. Une ère qui savait combler les désirs et attentes de tous et qui cadrait parfaitement avec les individus que nous sommes devenus aujourd’hui. Une ère qui a vu naître des rires, des sourires et parfois des larmes sur les visages, toujours passionnés, de ses spectateurs. Une ère où nos rêves les plus fous devenaient soudain plus accessibles et plus réels sous nos yeux animés de la même lueur d’adoration. Une ère qui permit aux gens de tous âges, l’espace d’un instant, de retrouver leurs cœurs d’enfant et d’oublier les soucis de la vie quotidienne pour plonger dans un univers fascinant que tant de personnes voudraient réel.

La fin de cette ère qui marque également la fin de notre naïve enfance sonne à mes oreilles comme la fin d’un monde utopique. Un monde créé par une femme qui ne pouvait se douter à la naissance de celui-ci qu’il allait faire partie intégrante de la vie de tant de gens. Cet univers a façonné les dirigeants de demain et leur a permis de croire en leurs rêves pour ensuite continuer, malgré les affres du temps, d’alimenter l’imaginaire et d’influer sur nos faits et gestes. Les aventures d’Harry Potter auront donné naissance à une nouvelle génération. Une génération dont les membres auront conservé leurs espoirs en un monde meilleur. Et c’est incontestablement le plus grand accomplissement dont un auteur puisse rêver.

Potter Generation